Je connais
un petit ange
Lequel n'a jamais mouillé
Sa blanche robe à la fange
Dont notre monde est souillé.
C'est lui qui donne le change
Au pauvre cœur dépouillé
Que l'amour, vautour étrange,
D'un bec cruel a fouillé.
Cet ange, qui vous ressemble,
Sous son aile nous rassemble
C'est la divine Amitié.
Son regard est doux et calme ;
Il m'offre sa chaste palme...
En voulez-vous la moitié ?
Louis-Honoré Fréchette
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